HISTOIRE DE
L’ISLAMISATION FRANCAISE 1979-2019, Collectif, édition L’Artilleur
En 1948 aussi, l’Arabie
saoudite, seul État musulman vraiment indépendant avant la décolonisation,
avait eu la franchise de refuser de voter la Déclaration universelle des droits
de l’homme, soumise au vote des 58 membres des Nations unies. Ce texte
d’inspiration mécréante ne pouvait lui convenir. C’est le Français René Cassin
qui en avait été le principal rédacteur, la décalquant de la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen de 1789 et l’imprégnant de laïcité
française. C’est également lui qui avait eu l’idée un peu prétentieuse de
rajouter le terme « universelle ».
p. 48
Le droit islamique est fondé
sur une idée très particulière, qui est que le droit divin a primauté sur le
droit humain : la Déclaration universelle, au contraire, est
authentiquement laïque dans son thème et dans son essence et, en tant que
telle, diffère du droit islamique par l’origine même de celui-ci ». p. 49
Mohammed Arkoun, professeur
d’histoire de la pensée islamique à la Sorbonne depuis 1963, modèle du
« musulman modéré » annonce
que les temps ont changé : « La philosophie des Lumières a permis des
progrès réels, notamment dans l’affirmation des droits de l’homme, mais dans un
cadre culturel aujourd’hui dépassé. »
p. 51
Léon Blum, présentait dans
le même esprit civilisateur la politique du Front populaire à la Chambre des
députés, le 15 décembre 1936 : « La colonisation, pour nous,
c’est le développement même des masses qui habitent les colonies, par
l’élévation de leur niveau matériel, social, économique, intellectuel et
culturel. » p. 58
La colonisation de l’Algérie
fut la plus ambitieuse de cette entreprise civilisatrice pour deux
raisons : elle fit l’objet d’une colonisation de peuplement – un cas
unique – et entraîna l’occupation d’une terre musulmane. p. 58
Ce qui allait se passer en
Algérie : « Il arrivera souvent sans doute, dans les discussions
internationales, qu’on parle à l’Occident son langage, en utilisant dans les
débats les mots de “nation”, d’“indépendance”. Mais le peuple musulman, qui
redevient le vrai maître du jeu et entraîne avec lui ses élites à la poursuite
de son unité retrouvée, de sa puissance religieuse restaurée, ne comprend quant
à lui que les mots d’“islam”, de “foi”, de “supériorité sur les
infidèles”. » pp. 69-70
Le déni du caractère
religieux de la guerre d’Algérie est une façon de s’arranger avec l’échec de
son œuvre colonisatrice : mieux vaut reconnaître céder à des militants se
battant au nom de droits de l’homme que la colonisation leur a apportés que
d’être défaits par les éternels combattants d’un islam irréductible. Mieux vaut
faire de ses ennemis religieux des frères politiques…pp. 74-75
Jean Daniel, algérien de
naissance : « Les sartriens et en général les lecteurs les plus
militants (de L’Express à l’époque et de L’Observateur) ne voulaient pas
entendre parler de l’islam. »
p. 77
Le mouvement de renforcement
de l’attachement aux valeurs islamiques agit sur l’immigration en lui donnant
le ciment idéologique, philosophique et culturel d’une affirmation de son
identité. » pp. 103-104
SOS Racisme. L’opération
relève du génie politique. Elle permettra de faire diversion en passant de la
lutte des classes à la lutte des races au moment où la gauche renonce à son
Programme commun et amorce son tournant néolibéral. pp. 107-108
En 1974, aux Assises
du socialisme : « Le socialisme autogestionnaire repose sur le
pluralisme. Il reconnaît à toutes les minorités le droit à la différence et à
l’affirmation de leur identité collective. […] Cette égalité des droits avec
les nationaux doit être complétée par un droit des travailleurs immigrés à la
différence : maintien de la langue et de la culture maternelle. »
Puis en 1980, dans le Projet socialiste pour la France des
années 80 : « Les socialistes entendent reconnaître aux immigrés
le droit à leur identité culturelle. La transmission de la connaissance et de
la culture nationale à leurs enfants sera favorisée par tous les moyens. Car il
n’est pas question de rompre les liens avec leur pays d’origine. […] Il faut
préparer les nations les plus riches, dont la France, à envisager leur avenir
en termes communautaires. » pp. 108-109
L’Église française, elle
aussi hantée par cet inconscient colonial depuis son échec de l’évangélisation
de l’Algérie. p. 109
Catéchisme néo-antiraciste.
Il n’y a plus d’individus ni de citoyens, mais des « communautés »,
plus de salut ni de choix personnels, mais des « cultures », des
« appartenances religieuses » et des « manières de vivre
différentes » qui doivent à la fois favoriser et régir la
« coexistence », le « mieux-vivre ensemble »,
l’« estime réciproque », pour provoquer des « enrichissements
mutuels ». Et la peur d’une dépossession face à des comportements
contraires à la culture française ne peut être que de
l’« intolérance » p. 110
L’Immigration (Éditions La
Découverte). Cet ouvrage explique que les « communautés installées sur le
territoire national » fonctionnent comme des « micro-sociétés
autonomes avec leurs vies culturelles propres, leurs rites de vie, leurs
propres marchés matrimoniaux ». Et qu’il faut les y encourager :
« Ceux qui se sentent appartenir à ces communautés doivent jouir du droit
d’être “français” sans avoir à se franciser. » Pour en finir avec
« la tradition féroce du modèle culturel “unique” français ». p.
111-112
« La réalité des gens
de ma génération est que, depuis le bac à sable jusqu’à l’ANPE, nous jouons
avec des chrétiens, des Arabes et des juifs, des Italiens et des
Bourguignons. » Il ne faut plus voir que des « communautés »,
comme le met en scène de manière exotique, à l’occasion du bicentenaire de la
Révolution française, le défilé du 14 juillet 1989, conçu par Jean-Paul
Goude, illustrant le remplacement des droits de l’homme par les droits des tribus.
p. 113
« la dissociation de la
citoyenneté et de la nationalité, assortie d’un modèle d’intégration
communautaire fondé sur le respect du droit à la différence » pp. 114-115
Selon Éléments, par les
atouts de l’islam : « L’islam est une religion actuelle, c’est-à-dire
en acte, répondant à un besoin que la science ou la puissance ne comblent pas.
L’Occident produit tout… sauf des raisons de vivre. L’anti-islamisme, la
diabolisation des musulmans (l’affaire Rushdie, les foulards) lui en donnent
une. […] Certains musulmans veulent rester eux-mêmes. Ils luttent avec une
vraie ténacité contre les séductions superficielles d’un Occident déculturant
et atomisant. On ne peut que leur rendre hommage. Or le tchador participe à cet
élan de sacralisation qui nous fait tant défaut. […] Seul le système occidental
génère l’anomie sociale que nous subissons. Cette perte de sens peut trouver
dans l’islam un remède. » p. 115
Jean-Luc Mélenchon, qui
confie, effondré : « Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des
blonds aux yeux bleus. C’est au-delà de mes forces. » Le leader du Front
de gauche va encore plus loin dans cette supériorité de l’immigré sur le
misérable autochtone. Lui qui se prend pour un « métèque » parce
qu’il est fils de pieds-noirs d’origine espagnole explique en 2015 dans
Marianne son amour pour la France des immigrés et sa haine pour les Français
d’héritage : « Cet amour ne s’attache à aucun paysage en particulier,
aucun terroir, aucun terrier. Juste l’idée. Les miens ont choisi d’être
français. Une passion transmise que ne peuvent peut-être pas comprendre ceux
qui ont trouvé leur carte d’identité dans mille ans de banale reproduction
biologique. Comme je te plains, Le Pen, de ne rien savoir d’un amour
choisi ! Si tu savais quelle passion nous ressentons, nous, les métèques
de tout poil ! Nos souvenirs sont plus purs que les tiens. Ils sont
consignés officiellement dans les livres d’histoire. Nos ancêtres sont donc
exempts de tous les crimes des vôtres, dont notre histoire nationale est aussi
faite. Nous pardonnons à ceux des vieilles souches ! Nous autres, les
nouvelles branches, nous aimons tant ce pays ! Vos fautes ne sont pas
suffisantes pour venir à bout de nos passions. » pp. 118-119
L’intelligence occidentale,
atrophiée par sa rationalité, cherche à comprendre avec ses deux principaux
outils. Marx et Freud. L’aliénation et la folie. Ne se voulant plus d’ennemi,
le monde occidental reste habité par un ethnocentrisme aussi dominateur que
prétentieux : un islamiste ne peut être qu’autre chose que l’ennemi venu
d’ailleurs qu’il revendique être. Il ne peut être que notre créature. Il ne
peut venir que du tréfonds de nous-mêmes. Bernard-Henri Lévy, abonné à la
fulgurance ridicule, se rassure dans le registre nostalgique du déjà-vu :
« Le djihadisme est la dernière perle noire lâchée par l’huître du
nazisme. » p. 149
Ou l’imam de Bordeaux Tareq
Oubrou, un bon élève qui ne se fait pas prier pour synthétiser tout cela,
puisqu’on l’aide à se débarrasser du problème : « Si les gens sont
violents, c’est parce qu’eux-mêmes subissent une violence symbolique
socio-économique, un manque de reconnaissance, une fragilité
identitaire. » pp. 156-157
Aujourd’hui, l’Institut
national d’études démographiques (Ined) estime qu’en France plus de
50 000 femmes sont mutilées et que 40 % d’entre elles l’ont été
sur le territoire national. Des chirurgiens urologues ont élaboré une technique
de restauration du clitoris, intervention chirurgicale remboursée par la
Sécurité sociale qui permet, au minimum, d’éliminer les douleurs et d’atténuer
les problèmes obstétricaux et urologiques dus à l’excision. p. 169
Psychiatrie néocoloniale qui
estime que l’étranger n’est pas accessible à l’analyse personnelle, à la
confrontation avec sa responsabilité, mais qu’il faut le conforter dans son
sentiment d’être victime d’une cause extérieure, d’un sort, d’un maléfice ou de
Dieu. p. 170
Esther Benbassa et Noël
Mamère, à la fin de 2011, dans une tribune publiée par Le Monde :
« Nous sommes entrés dans une ère postnationale, où la citoyenneté ne peut
plus être l’apanage des seuls nationaux. » p. 183
Face à ce refus ou à cette
impossibilité d’intégration – ce sont non pas les accueillants qui se
ferment, mais les accueillis qui viennent avec leur fermeture –, les
élites ont décidé de céder, jugeant plus facile de défranciser la France.
L’époque est à la liquidation de tous les outils de l’assimilation. p. 223
Il n’y a plus de nations ni
de nationaux, et même plus de culture européenne, mais des zones où
« résident » des « résidents » n’ayant pas plus de droits
que les immigrants qui rejoignent ces zones et qui sont leurs égaux dès qu’ils
arrivent. « Être français, c’est avoir sa vie en France et rien de
plus », comme le traduit Hamé, le rappeur du groupe La Rumeur, dont Le
Monde recueille les réflexions en 2009. pp. 230-231
Démographe Hervé Le Bras,
adepte du grand déménagement, qu’« il faudra admettre que la France perdra
une partie de ses “meilleurs” citoyens, qui seront remplacés par une partie des
“meilleurs” citoyens des pays situés au-dessous d’elle dans l’ordre
mondial » pp. 254-255
Fernand Braudel a tout dit
de ce mensonge dans son chapitre « L’immigration étrangère : un
problème récent » de son maître livre, L’Identité de la France :
« Chez nous, l’immigration massive a été relativement tardive :
en 1851, à la veille du second Empire, les étrangers ne représentaient pas
1 % de la population ; ils sont 2 % vers 1872, au début de notre
IIIe République. […] Vers 1914, leur proportion demeure inférieure à 3 %
de l’ensemble. » p. 256
L’islamologue
anglo-américain Bernard Lewis : « C’est le manque de liberté qui est
à la base des maux dont souffre le monde musulman. » p. 289
L’objectif des Lumières,
défini par Kant comme la mise « hors de l’état de tutelle » de la
liberté humaine, est la négation même de l’islam. « L’idée qu’il puisse
exister des êtres, des activités ou des aspects de l’existence humaine qui
échappent à l’emprise de la religion et de la loi divine est étrangère à la
pensée musulmane », résume Bernard Lewis. 294
Que faire avec des
commandements religieux qui appellent à la mort des non-musulmans dans
des sociétés libérales qui pénalisent tout acte de violence ? p. 295
Le Coran leur interdit de
« prendre leurs amis parmi les juifs et les chrétiens », mais
certains ont des amis juifs ou chrétiens. p. 304
Un sondage de l’Ifop réalisé
en 2016 a notamment révélé que 28 % des musulmans de France (et
50 % des moins de 25 ans) étaient dans une logique
« sécessionniste », se réclamant d’un système de références
religieuses « clairement opposé aux valeurs de la République » et que
37 % se déclaraient « proches » de Tariq Ramadan. p. 305
Un des dogmes les plus
constants – et les plus problématiques – de la charia, défendu par
une partie de ses interlocuteurs : le refus de la liberté de conscience.
p. 359
Cette idée que la France
républicaine, avec ses valeurs, convient plus que tout autre pays pour
accoucher d’un « islam des Lumières ». p. 360
La différence entre la
liberté individuelle de pensée, de religion et d’expression, affirmée par la
Déclaration des droits de l’homme de 1789, et le principe de la soumission
éternelle à Dieu, exigée par la charia : on ne sort pas de l’islam. La
conversion d’un musulman au christianisme ou au judaïsme, ou le simple fait
d’abjurer sa foi, est un sacrilège. p. 362
Le professeur Roger
Henrion, gynécologue, alerté à la même époque par le développement des
grossesses précoces, avait enquêté pour le HCI sur ces mariages décidés par le
père, attribuant, dès la puberté ou un peu avant, un mari généralement beaucoup
plus âgé à ses filles : « Il s’agit ni plus ni moins d’un viol
organisé et prémédité. […] Dans le milieu maghrébin, le père, les frères et les
amis des frères se coalisent souvent pour contrôler la jeune fille réfractaire,
la privant de toute liberté et de la possibilité de chercher des appuis. »
Et celles qui ont le courage de s’échapper ne trouvent guère d’accueil, le
tabou qui pèse sur ces pratiques n’ayant pas favorisé la mise en place de
structures publiques adéquates pour les héberger et les préserver de
représailles familiales.p. 423
La France est le premier
point de mire de la volonté de revanche islamique. Parce que, parmi les
« croisés », c’est la France qui a le plus contrarié la parole
d’Allah : la victoire de Poitiers, les croisades, l’expédition d’Égypte,
l’occupation de l’Algérie, la fin de l’Empire ottoman et jusqu’à la suppression
symbolique du califat avec ce Mustafa Kemal ouvertement francophile.
pp. 452-453
Et le déjà inévitable Michel
Wieviorka enrichit cette plaquette en discréditant tout souci de culture
nationale. Pour lui, en effet, « le thème de la France, de la culture
française […] est tout à fait l’illustration de ce que l’on peut appeler un
mythe, car ou bien il existe ce que l’on peut appeler une culture française en
elle-même et qui, par conséquent, pour perdurer, lorsque d’autres cultures se
manifestent, serait bien amenée, d’une façon ou d’une autre, à les broyer, les
écraser, les laminer, ou bien il n’existe pas ce qu’on peut appeler une sorte
d’éternel qui serait cette culture française et, par conséquent, il existe
simplement une culture qui se transforme au fur et à mesure d’apports
successifs ». pp. 467-468
liberté qui fait sa
réputation, pour la culture française, grâce à laquelle elles ont pu
s’exprimer. Le talent d’Isabelle Adjani, par exemple, doit plus aux traditions
françaises – de l’école à la Comédie-Française – qu’à celle de
soumission de la femme que voulait lui imposer son père et à laquelle elle a
ainsi pu échapper. p. 513
La théologie occidentale n’a
pas été moins persécutrice que celle de l’islamisme. Seulement, elle n’a pas
réussi, elle n’a pas écrasé l’esprit moderne, comme l’islamisme a écrasé
l’esprit des pays qu’il a conquis. pp. 524-525
La plupart des normes
actuelles sont issues de l’histoire chrétienne, et cela a un impact parfois
discriminatoire sur les nouveaux venus. » Parce que l’islam ne partage
aucune de ces règles communes au christianisme et à la République : la
liberté de conscience lui est aussi étrangère que la séparation du religieux et
du politique. Et la laïcité, qui découle de la liberté de conscience, est
inadéquate à l’islam. Et c’est aussi parce qu’elle est d’inspiration chrétienne
que la loi de 1905 est si souvent remise en cause depuis que l’islam s’enracine
en France.p. 549
La philosophie politique et
à la conception du pouvoir de la deuxième gauche : l’abandon du
volontarisme politique et de la souveraineté nationale pour s’en remettre à
l’autogestion du marché sans frontières. p. 561
« le droit illimité de
l’individu en Europe » et, de l’autre, « le pouvoir illimité de la
loi divine en terre d’islam » : « Ces deux principes, d’une
part, n’offrent guère de flexibilité politique. p. 568
« Il nous faut entrer
dans une pensée du temps où la bataille de Poitiers et les croisades sont
beaucoup plus proches de nous que la Révolution française et
l’industrialisation du second Empire. » p. 595
L’exemple turc, preuve
historique incontestable de la résistance de l’islam à l’occidentalisation
forcée menée sans ménagement par un Turc lui-même, est, en effet, foncièrement
trop contradictoire avec les espoirs de tant d’intellectuels français annonçant
depuis quarante ans l’adaptation pacifique de l’islam aux droits de l’homme et
à l’égalité de l’homme et de la femme. p. 628
François Héran, ancien
directeur de l’Institut national d’études démographiques (Ined) et professeur
depuis peu au Collège de France, qui, en préalable, commence par répéter, alors
que ce n’est pas le sujet, ses habituels slogans iréniques : « Nous
sous-estimons la capacité d’intégration des immigrés », lesquels
« ont assuré la reconstruction de l’après-guerre »…./ François Héran
est l’un de ces experts officiels qui ont réduit leur fonction à celle de
médiateurs d’ambiance s’efforçant de rassurer en magnifiant par tous les moyens
les conséquences d’une immigration envers laquelle les politiques ont abandonné
tout volontarisme. p. 662. 663
La politique nataliste,
longtemps prônée aussi bien à gauche qu’à droite, est, en effet, devenue
synonyme de « pétainisme », bien que plus de la moitié des parents
n’étant plus en âge d’enfanter regrettent de n’avoir pas eu davantage
d’enfants, selon une enquête de l’Union nationale des associations familiales
de 2014. 667-668
Et le très sérieux Pew
Research Center, think thank américain spécialisé notamment dans les
statistiques religieuses, a publié, en novembre 2017, une étude
envisageant une augmentation de la population musulmane en France de 50 %
entre 2016 et 2050 sans migration, mais une multiplication par 2,2 à 2,3 si les
flux d’entrées à venir devaient ressembler à ceux des années 2014-2016. p. 672
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